Le pneumothorax spontané chez la femme est une pathologie peu fréquente avec une incidence qui varie entre 1,2 et 10 cas par 100 000 habitants, la prise en charge actuelle diffère en fonction des intervenants.
Il s’agi d’une étude rétrospective portant sur 25 dossiers des malades hospitalisées entre janvier 2012 et juin 2016 au service de pneumologie à l’EPH de Blida.
L’âge moyen de nos patientes était 48,2 ans avec un intervalle allant de 19 à 86 ans, une notion d’intoxication tabagique a été retrouvée seulement chez 3 patientes, des pathologies respiratoires sous jacentes étaient présentes chez 16 patientes (64 % des cas), il s’agit d’un pneumothorax récidivants dans 9 cas. La douleur thoracique était le signe révélateur le plus fréquent et des signes cliniques d’intolérance étaient présentes dans 40 % des cas, la radiographie thoracique avait confirmé le diagnostic et ayant montré un pneumothorax unilatéral dans tous les cas avec une légère prédominance à droite, des signes de refoulement étaient présentes dans 20 % des cas, 14 patientes ayant bénéficié de TDM thoracique sauvent dans le cadre du bilan étiologique. Tous les cas de pneumothorax qui ont été hospitalisés étaient secondaires dont l’origine paratuberculeux était le plus fréquent (8 patientes), d’autres étiologies ont été retrouvées comme la BPCP, asthme, sarcoïdose, Lymphangioléiomyomatose, histiocytose X et même d’autres pathologies plus rares. Le recours au drainage thoracique était chez 15 patientes et des exsufflations chez les autres cas.
Le pneumothorax chez la femme est souvent méconnu et sous-estimé et il nécessite une prise en charge diagnostique et même thérapeutique assez spécifique vue les particularités de cette pathologie chez la femme par rapport à l’homme.
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Publicado por Elsevier Masson SAS.